Deux petits jours et puis s'en vont

                  

Il y a l'euphorie du vendredi soir, et la déprime du dimanche soir.

Et entre les deux, il y a le week-end.

Petite parenthèse que l'on attend patiemment pour faire autre chose qu'aller bosser/galérer dans les transports/être à la bourre pour récupérer ses gosses à l'école.

Lorsque le week-end arrive j'ai tout plein de choses à faire donc dès le lundi, je commence à faire ma petite liste:

-Faire les courses

-Trouver des bottes de pluies pour les gosses

-Trouver un pantalon noir pour moi

-Faire et congeler des plats pour les soirs de las emaine

-Faire du vélo avec les gosses

-Faire un peu de ménage

-Regarder un dvd sous son plaid tout doux avec mari et enfants

-Se faire un dîner romantique avec mari mais sans les enfants

-Finir mon livre du moment

-Prendre le temps de ne rien faire

-...

La liste peut être longue. Et très souvent, à la fin du week-end, je n'ai même pas fait la moitié faute de temps.

Alors le lundi matin, je recommence une nouvelle liste en commençant par ce que je n'ai pas pu faire le week-end dernier et en ajoutant des nouvelles bien évidemment.

J'ai bien essayé de négocier la semaine de deux jours, et le week-end de cinq jours mais mon patron il m'a ri au nez.

Je suis donc partie avec ma liste sous le bras et du courrier à aller récupérer à la poste (merci Patron!)

Je n'ai plus qu'à attendre patiemment mes prochaines vacances.

Dis Siri? C'est quand mes prochaines vacances?

À Noël?!

Ah oui quand même.

Bises maladroites.

Des longues jambes et le derrière de Penelope Cruz dans Volver

Et dire que j'étais tranquille en train de me griller une cigarette pendant ma petite pause salvatrice quand le drame est arrivé.

Ma cigarette elle a décidé de me niquer mon panatalon noir qui me fait des longues jambes et un derrière de Penelope Cruz dans Volver.

                   

La cendre ardente s'est fait la malle de la cigarette pour atterir sur ma cuisse.

Je me retrouve donc avec un beau trou sur mon pantalon qui me fait des longues jambes et un derrière de Penelope Cruz dans Volver.

Fachée.

Vexée.

Triste.

A l'agonie.

Je suis passée de l'un à l'autre en quelques secondes.

En plus j'avais l'air fine avec mon trou sur mon pantalon noir qui me fait des longues jambes et un derrière d Penelope Cruz dans Volver.

Grunge is not dead que j'ai dit au collègue relou qui remarque tout.

Kurt forever ❤ que j'ai dit à la collègue peste, bien foutu et qui frisotte jamais quand il pleut.

     

En arrivant chez moi, je n'ai pas osé jeter mon pantalon qui me fait des long... (ok, j'arrête), donc je n'ai pas osé jeter mon pantalon noir.

J'ai pensé mettre l'empiècement Minnie qui trainait dans ma boîte à couture, mais je doute que ma crédibilité professionnelle résiste à tant de fantaisie.

Donc j'attend, peut être que le trou va se résorber tout seul. 

En attendant, je peux dire adieu à mes longues jambes et à mon derrière de Penelope Cruz dans Volver.

Vive les petites jambes et les fesses plates.

Bises maladroites.

En attendant l'Amie...

Mis à part ma maladresse légendaire, je me considère comme chanceuse.

J'ai une vie familiale et professionnelle qui me comble énormément.

Mais la maladresse, ce n'est pas seulement faire tomber sa tartine de confiture (côté confiture, évidemment) sur son pantalon beige alors que dans 2 minutes tout le monde doit être dans la voiture, c'est aussi ne pas être douée pour les relations humaines.

Je ne suis pas une fille à "bande d'amis". Mes amies, les vraies se comptent sur les doigts d'une main (et même s'il manque quelques doigts ça suffira également).

                               

     

J'ai trop été déçue par les amitiés. J'ai connu les coups bas, et les coups de couteaux dans le dos.

Et c'est le meilleur moyen pour être vacciné contre l'amitié.

Pourtant je trouve ça merveilleux l'amitié. 

C'est beaucoup plus simple que l'amour, il n'y a aucune concessions à faire, on s'aime telles quelles et c'est tout.

J'envie souvent ces personnes qui disent avoir trouvé LA véritable amie, celle à qui on dit tout, qui est toujours là dans les bons ou les mauvais moments, qui nous voit évoluer et grandir.

Je pensais l'avoir trouvé cette AMIE, il n'y a pas si longtemps, mais je suis encore tombée de haut lorsque j'ai réalisé qu'elle ne tenait pas à moi autant que je tenais  à elle.

Peut être que ce n'est qu'une chimère et que je suis bien naïve de penser qu'une telle amie existe réellement.

Cependant j'aime garder cette idée dans ma tête qu'un jour peut être je la rencontrerai.

                                   

    

Pour cela, il faudrait que je sorte de ma réserve que j'aille plus vers les autres, mais ma petite boîte à sentiments, je l'ai fermé à double tour. 

Je l'ai fermé, le jour où j'ai décidé que je ne laisserai plus les autres me faire du mal sans raison. 

Car mes soit disant "amies" avaient toujours une bonne raison de me blesser, mais au final c'était pour qu'ELLES ne souffrent pas.

Donc je resterai avec ma maladresse mais je ne serai plus jamais un punching ball.

Parfois, il m'arrive encore de croire que le problème vient de moi. 

Qu'est ce que je fais de mal pour qu'on veuille m'en faire? 

Suis-je trop possessive? Est-ce que j'en demande trop?

Dit comme ça, j'ai l'air d'une horrible personne...

Mais non, je suis une fille bien et plus personne ne me mettra le doute sur ce point.

                                    

Bises maladroites.

L'Eternelle Maladroite

                                  

Autant que je m'en souvienne, j'ai écrit mon premier blog à 22 ans. 

J'y racontais ma vie d'étudiante, et surtout mes histoires d'amours.

Je ne compte plus le nombre de blogs que j'ai écrit. 

Je pense avoir même testé quasiment toutes les plateformes d'hébergement.

Durant toutes ces années, s'il y a bien une chose qui n'a pas changé c'est ma maladresse légendaire.

Ce blog ne sera pas basé uniquement sur mes 2 mains gauches (on en ferait vite le tour) mais je trouve que cela me qualifie plutôt bien.

Car oui, j'ai 2 mains gauches, mais je suis aussi la reine des gaffeuses. 

Tu sais la fille qui sort LA mauvaise phrase au mauvais moment, c'est moiiiiii!

Donc voilà j'entame mon énième blog, qui parlera de moi, de mon ego et de mon for intérieur.

Tout un programme. 

Et puis comme j'aime Marilyn, je lui fait l'honneur d'être en couverture de mon modeste blog.

Bises maladroites.